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Kochi: ville coup de coeur

  • famille meunier-bouliane
  • 12 févr. 2019
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 24 févr. 2019

Écrit par Hugo KOCHI– C’est un classique pour quiconque voyage, on tombe parfois sur des villes coup de cœur qui nous enchantent et rachètent les indigestions, interminables files d’attentes, trajets de train inconfortables, coquerelles dans les chambres et autres désagréments rencontrés en voyage.

La vie étant parfois bien faite, on ne conservera que les souvenirs de ces villes coup de cœur des années plus tard, en se remémorant tel ou tel périple.

Depuis l’époque où Blink 182 était à la mode, j’ai donc vécu cette euphorie touristique à Prague, Grenade, Sighisoara, Budapest, Vilcabamba, Sintra, Jérusalem, Istanbul, Varanasi (lors de notre premier séjour indien) ou dans le Cappadoce. J’ai trippé fort à Canmore aussi, où on a passé six mois à torcher des chambres dans un Marriott.

Ce long préambule pour dire que je peux ajouter la ville de Kochi dans ce club-sélect d’endroits mémorables. Après le tumulte de Mumbai, la modernité de Bengalore, l’oisiveté de Goa, c’est avec bonheur qu’on a découvert Kochi, «petite ville» d’environ 700 000 habitants.



Bon c’est pas si petit, mais disons qu’on a passé cinq jours dans une portion franchement mignonne de la ville, nommée Fort Kochi.

D’abord presque tout est accessible à la marche ou à moins de 50 roupies de touk-touk. Nous avons longé dès le premier jour le front de mer pour observer les carrelets chinois, LA chose à voir à Kochi. Et c’est franchement impressionnant de voir les pêcheurs à l’œuvre en train de maintenir en vie devant nous cette technique ancestrale, héritée des explorateurs chinois il y a plusieurs siècles.



Bon, on s’est fait prendre comme des poissons (ho-ho) en acceptant de lever l’immense filet en famille. Le pêcheur voulait de l’argent en échange de cette expérience unique pour l’aider à nourrir les cinq familles à son service. On est touristes ou on ne l’est pas.

On n'est pas rentrés bredouille au moins, ça a donné cette virile vidéo.



Contrairement au début de notre périple (sauf Goa), on croise des touristes à la pelle ici, surtout dans ce quartier. La sollicitation est cependant pratiquement nulle, ce qui nous donne un peu de répit. On a même croisé nos premières compatriotes, Gabrielle et sa fille Raphaëlle, qui ont reconnu Martine, une vedette internationale. On a résisté à la tentation, assez forte, d’y aller d’un classique «Eh qu’le monde est petit!» On va peut-être les recroiser à Varkala où on se dirige ensuite tout comme eux, qui sait. On est yolo de même.



On a soupé dans un resto de fruits de mer délicieux et recommandé par le gentil monsieur qui nous héberge, Joseph. Gros coup de cœur culinaire aussi. Et cette-fois, personne n’a été malade, ce qui nous a réconcilié avec le poisson, en vedette sur les menus du sud.



Parlant du monsieur qui nous héberge, on loge dans une chambre chez lui d’une propreté rarement observée en voyage. L’expression «on pourrait manger par terre » s’applique ici. Et comme dehors il fait presque 40 degrés, la petite pièce climatisée constitue une oasis des plus jouissives après nos journées fort chargées.



Car en plus, Kochi est présentement l’hôte d’une Biennale d’arts contemporains très courue. Notre ami Frédérick Lavoie nous l’avait vantée, lui qui avait fait le voyage expressément pour la voir à partir de chez lui, à Mumbai. Me semble. En tout cas ça valait le détour et certaines expositions étaient interactives, ce qui était un plus avec les enfants.



Comme il fait EXTRÊMEMENT chaud (pis vous, votre hiver?), on a squatté quelques heures la piscine d’un hôtel de luxe. C’était pas donné mais ça valait vraiment la peine. Je pense n’avoir jamais passé autant de temps dans une piscine de ma vie. C’était sans doute le moment fort du voyage de Simone.




Plus que son jus de noix de coco. C’est elle qui a insisté pour essayer ça et elle a détesté. Au moins, ça a fait une belle photo.



On a aussi expérimenté un autre bouiboui recommandé par notre hôte et le Lonely Planet. Vraiment excellent. Les enfants me surprennent à manger des trucs que j’aurais jamais osé mettre dans ma bouche à leur âge.

Bon, ils nous ont fait faire une rechute «resto spécialités italiennes » la veille, mais je peux comprendre leur craving de spagat ou autres mets réconfortants de temps en temps.



Mine de rien, on voit des affaires souvent bizarres et dépaysantes dans une journée. Simone est supposée raconter son spectacle de danse d’ailleurs, à ce sujet.

Pour la traditionnelle visite des backwaters, un classique du Kérala, je laisse Victor raconter notre journée en pirogue dans les mangroves. C’est son devoir en plus.




Alors voilà, on quitte demain pour Varkala. L’Inde tire à sa fin et autant j’avais trouvé le nord du pays intense il y a 15 ans, autant je trouve relax de parcourir le sud.

Une belle façon de faire la paix avec un pays que j’avais trouvé assez pénible jadis.

Insérez ici une phrase philosophique digne de Paulo Coelho.

À plus.

 
 
 

1 Comment


lorraine2912
lorraine2912
Feb 12, 2019

salut la gang. Allez-voir voir le Taj Mahal? Bonne route xxx


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